Cinéma autour de la nourriture et de la cuisine

* Taste the waste, sur le gaspillage alimentaire dans le monde, la bande-annonce du film :

Entre éloge de la gastronomie et réflexion sur la malbouffe :

* La grande bouffe, comédie dramatique de Marco Ferreri, 1973

* Les gens de Dublin, drame de John Huston, 1987

* Solutions locales pour un désordre global, documentaire de Coline Serreau, 2010

* Soul Kitchen, comédie dramatique de Fatih Akin, 2009

* Le festin chinois, comédie de Tsui Hark, 1995

* La graine et le Mulet drame, de Abdellatif Kechiche, 2007

* Le cauchemar de Darwin, Documentaire de Hubert Sauper, 2005

* Une affaire de goût, comédie dramatique de Bernard Rapp, 2000

* Charlie et la chocolaterie, comédie fantastique de Tim Burton, 2005.

* Le Festin de Babette (en danois : Babettes Gæstebud) est un film danois réalisé par Gabriel Axel et sorti sur les écrans en 1987. Il est inspiré d’une nouvelle de Karen Blixen, extraite du recueil Skæbne-Anekdoter (Anecdotes du destin).

N’hésitez pas à compléter cette liste de vos trouvailles personnelles!

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Témoignages journée embellie

Un grand merci à tous pour ce beau partage. Un merci tout spécial à Véronique et Noël si présents, si concernés et si soucieux de notre mieux être. Cela donne envie de poursuivre pour aller encore plus loin et ouvrir d’autres portes.   A regarder l’évolution des photos au fil de cet atelier, à entendre le « pas trop moche » se transformer en « belles », le pari a été gagné. Essayons d’intérioriser ce beau moment pour devenir plus indulgentes en acceptant cette diversité qui nous rend uniques. Sylvie

J’aimerais également apporter mon témoignage sur cette journée formidable. La démonstration concrète que, nous aussi, pouvons être belles.
Après un instant de mise en confiance par Noël, notre expert photographe de talent, une première séance de photos nous montre déjà que nous pouvons être, comme le disait Sylvie, « pas trop moches » 😉 Ensuite, un très agréable moment de mise en valeur entre les mains non moins expertes de Véronique, avec moults conseils et explications sur les produits, le matériel, les couleurs, les conseils de coiffure … et quelques clichés au passage, avec des cadrages originaux, notamment dans le miroir de Véronique ou avec son matériel en 1er plan. Enfin, à nouveau une séance de photos, les fameuses photos « après », accompagnées pour chacune des participantes d’exclamations de surprise et d’encouragement de toute l’assemblée. Sans oublier les photos de près, yeux fermés, pour conserver une image du maquillage réalisé par Véronique, histoire de pouvoir tenter de le reproduire seule plus tard (sans garantie de réussite en ce qui me concerne ! lol !) Des messages tels que « mais si, tu es superbe, arrête de te cacher derrière ta frange ! », « tu es très photogénique » … sont sincères et font chaud au coeur.
Fin de séance, il est plus de 15 heures, nous n’avons même pas pris le temps de déjeuner ! Enfin, étape difficile, le choix des photos sur l’ordinateur de Noël : sauf erreur, pas moins de 300 photos en tout à regarder, comparer, choisir, revenir dessus … pas simple ! Et là encore, le avant/après fait à nouveau son effet et génère à nouveau de nombreux commentaires élogieux. Des « regarde, là, comme tu es jolie », des « ah oui, regarde sur celle-là [de photo] tu es super-belle ! » toutes les 30 secondes. Des photos avec accessoires (pinces, lunettes de soleil, étole, …) donnent des idées d’accessoirisation sympatiques. Que du bonheur !
Et je ne vais pas oublier la fameuse photo de groupe, avec nos deux intervenants, avant/après, tous placés dans la même position !
Voilà pour les souvenirs que je conserverai de cette journée que je ne vais pas oublier de sitôt ! Si une autre édition est programmée et que je suis disponible, je reviendrai !
Bonne semaine à tous … et bonnes vacances à celles et ceux qui partent !
Christèle
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Association GEOFOOD

Geofood? C’est quoi? C’est qui?

UNE VOCATION EDUCATIVE
Geofood est une association créée pour les gourmands dans votre genre en mal de sensations olfacto-gustatives fortes ! L’objectif de cette association est notamment de (re)découvrir des mets, des vins, des plats, des goûts, des saveurs…

… mais pas uniquement, en effet nous avons d’autres objectifs : l’organisation d’un atelier par mois afin de développer l’éducation aux goûts et favoriser une meilleure connaissance des produits alimentaires à l’université ; la promotion d’ une meilleure qualité alimentaire auprès de la communauté étudiante et des citoyens.

Plus on côtoie les personnes travaillant dans ce domaine ou qui en font leur passion, plus il s’avère que nous rencontrons des gens profonds, riches, enthousiastes ayant au cœur et à l’âme le souci d’une alimentation de qualité par respect pour nos papilles et pour la terre que nous foulons. C’est cette passion que notre association veut faire partager. C’est donc une dimension humaine à laquelle s’attache Geofood, dont le principe est simple : vous faire rencontrer des gens passionnants, qui vous feront partager leur passion. Aux insatiables curieux, bienvenue !!

UNE VOCATION SCIENTIFIQUE
A cette dimension hédoniste, s’ajoute une vocation universitaire à travers l’organisation de séminaires et de colloques (en partenariat avec des laboratoires de recherche), et à travers sa revue en ligne, Food Geography .

Food Geography a pour but de faire connaître les travaux scientifiques dont le thème de recherche est l’alimentation en donnant la priorité aux doctorants et aux jeunes docteurs. Si elle s’adresse d’abord à des géographes, elle a également pour vocation d’ouvrir notre discipline vers d’autres approches.

Food Geography publie un numéro par an avec des articles en français et en anglais. Elle est une revue à la fois disciplinaire et thématique : elle privilégie l’approche géographique du fait alimentaire, tout en accueillant les travaux au croisement d’autres disciplines comme l’histoire de l’alimentation, la sociologie de l’alimentation ou le droit de l’alimentation. Elle privilégie les articles qui ont un apport scientifique inédit et original.

Vincent Marcilhac  Président-fondateur de Geofood

Association GEOFOOD
191 rue Saint-Jacques
75005 PARIS geofood.association@gmgeofood association
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Les addictions, plaisir et perte de contrôle  

Consultez le sommaire du magazine Les troubles mentaux

 » Tabac, drogues, alcool…, les addictions concernent la dépendance à des substances agissant sur le cerveau. Mais pas seulement, car certains comportements sont aujourd’hui analysés comme des addictions à part entière.
L’addiction se définit comme la répétition d’actes susceptibles de provoquer du plaisir et de soulager un malaise intérieur. Elle est marquée par la dépendance à un objet matériel ou à une situation recherchés, et se caractérise par sa persistance en dépit des conséquences négatives. Employé de façon courante par les Anglo-Saxons (to be addict to signifie s’adonner à), le terme a surtout été utilisé en France à partir des années 1990 dans le domaine de la psychopathologie, après avoir désigné aux États-Unis, dans les années 1970, les conduites de dépendance aux substances psychoactives (tabac, alcool, drogue). Regroupées sous le terme d’addiction se trouvent des conduites diverses et complexes touchant l’individu dans sa globalité somato-psychique, mais également dans son rapport au monde et à autrui.
Aujourd’hui, grâce à l’avancée des travaux de recherche et à la convergence des constats cliniques, les addictions se répartissent en deux grandes catégories : les addictions aux substances et les addictions comportementales. Les addictions aux substances psychoactives ont pour particularité d’agir sur le cerveau, et ainsi de provoquer des sensations et des modifications de l’activité mentale et comportementale du consommateur. Elles concernent la consommation problématique de substances, qu’elle soit licite (tabac, caféine, médicaments, alcool) ou illicite (héroïne, cocaïne, cannabis, LSD…). Puis de « nouvelles addictions » ont été identifiées : ce sont les addictions sans drogue, que l’on appelle également les addictions comportementales. Sont répertoriés au sein de cette catégorie principalement les troubles des conduites alimentaires, les différentes formes de jeu pathologique, la dépendance à Internet, les achats compulsifs, l’addiction au travail et l’addiction au sport.
Plusieurs extensions conduisant à une délimitation imprécise de cette notion ont amené Aviel Goodman, psychiatre américain, à proposer une liste de critères pour évaluer les troubles addictifs (1990) : impossibilité de résister aux impulsions à réaliser ce type de comportement ; sensation croissante de tension précédant immédiatement le début du comportement ; plaisir ou soulagement pendant sa durée ; sensation de perte de contrôle pendant le comportement ; présence d’au moins cinq des neuf critères suivants : a) préoccupation fréquente au sujet du comportement ou de sa préparation, b) intensité et durée des épisodes plus importantes que souhaitées à l’origine, c) tentatives répétées pour réduire, contrôler ou abandonner le comportement, d) temps important consacré à préparer ces épisodes, à les entreprendre ou à s’en remettre, e) survenue fréquente des épisodes lorsque le sujet doit accomplir des obligations professionnelles, scolaires ou universitaires, familiales ou sociales, f) activités sociales, professionnelles ou récréatives majeures sacrifiées du fait du comportement, g) perpétuation du comportement bien que le sujet sache qu’il cause ou aggrave un problème persistant ou récurrent d’ordre social, financier, psychologique ou physique, h) tolérance marquée : besoin d’augmenter l’intensité ou la fréquence pour obtenir l’effet désiré, ou diminution de l’effet procuré par un comportement de même intensité, i) agitation ou irritabilité en cas d’impossibilité de s’adonner au comportement. Certains éléments du syndrome ont duré plus d’un mois ou se sont répétés pendant une période plus longue.
 Le risque est d’amalgamer ce qui peut être de l’ordre de l’habitude, voire de la passion, avec les addictions qui occasionnent des conséquences négatives pour la personne et son entourage. La dépendance est souvent mise en avant pour justifier l’addiction. Or, la dépendance n’est pas toujours pathologique, dans le sens où certaines dépendances sont tolérables pour un individu et n’occasionnent pas d’effets particulièrement néfastes sur sa vie. En revanche, la dépendance devient pathologique à partir du moment où elle envahit l’existence du sujet au point de devenir le principal centre de préoccupation au détriment d’autres investissements affectifs, relationnels, sociaux, professionnels, familiaux, etc. Afin d’éviter une utilisation massive et inadaptée du terme, l’appellation « addiction » résulte d’un diagnostic bien précis.

Causes endogènes et/ou exogènes

Les recherches actuelles, pour tenter de mieux comprendre les addictions, portent essentiellement sur les facteurs de vulnérabilité et les facteurs de protection. Les facteurs de vulnérabilité peuvent être à la fois endogènes (liés à la personne) et exogènes (liés à l’environnement et au contexte). Très variables d’une personne à l’autre, ils ne rendent pas les sujets égaux face aux addictions. De très nombreuses voies peuvent conduire à l’installation des conduites addictives : il est donc impossible d’isoler chez un sujet donné un unique facteur de vulnérabilité qui aurait, à lui seul, une valeur prédictive de la survenue d’une addiction. C’est un ensemble de facteurs associés entre eux qui constitue une vulnérabilité au développement d’une addiction. Ces facteurs sont de trois ordres : les facteurs liés à l’objet même de l’addiction (par exemple, le pouvoir toxicomanogène de certaines substances dont on sait qu’elles engendrent plus rapidement que d’autres un état de dépendance) ; les facteurs individuels de vulnérabilité (les aspects dimensionnels de la personnalité, les comorbidités telles que l’anxiété et la dépression, le rôle des facteurs neurobiologiques et génétiques) ; les facteurs liés à l’environnement (milieu de vie, contexte familial, influence des pairs…).
Les facteurs de protection sont considérés comme des modérateurs du risque et de l’adversité. Ils permettent de réduire l’effet d’une situation à risque, et ainsi d’éviter les répercussions négatives du risque sur l’individu. Comme les facteurs individuels de vulnérabilité, les facteurs de protection sont de différentes natures dans le champ des addictions. Ils reposent à la fois sur des facteurs individuels (bonne estime de soi, capacité à investir différents domaines d’activités et relationnels…) et des facteurs environnementaux (un soutien familial ; un réseau social non consommateur…). La majorité des travaux insiste principalement sur les facteurs psychoaffectifs et psychosociaux favorisant la capacité du sujet à s’adapter, à traverser des expériences personnelles plus ou moins douloureuses.
BIBLIOGRAPHIE :
Les Addictions comportementales. Aspects cliniques et psychopathologiques
Isabelle Varescon, Mardaga, 2009.
Les Conduites addictives. Comprendre, prévenir, soigner
Alain Morel et Jean-Pierre Couteron, Dunod, 2008.
Les Addictions. Panorama clinique, modèles explicatifs, débat social et prise en charge
Marc Valleur et Jean-Claude Matysiak, 2e éd., Armand Colin, 2006.
Psychopathologie des conduites addictives. Alcoolisme et toxicomanie
Isabelle Varescon, Belin, 2005.
À savoir :
Les données épidémiologiques, quand elles existent, varient en fonction du type d’addiction. Avant d’avancer quelques chiffres, il est prudent de rappeler qu’ils varient selon les méthodes utilisées (critères diagnostiques, instruments d’évaluation retenus et lieu d’investigation) et les sources de publication. Par exemple, en France, 2 à 8 % de personnes seraient concernées par l’addiction aux achats ; la prévalence d’anorexie mentale varierait de 1,6 % à 4 % et la boulimie de 2 % à 5 %. 8 à 10 % auraient un usage nocif d’alcool, plus de 25 % seraient dépendants du tabac, et moins de 1 % présenteraient une dépendance aux opiacés.

Prise en charge

Actuellement, différentes modalités de soins et d’aide peuvent être proposées en fonction de l’état physique et psychique, des souhaits et des potentialités de la personne. Le plus souvent, dès le début de la prise en charge et en fonction du type d’addiction, l’hospitalisation pour sevrage, l’aide sociale si besoin, la psychothérapie et les traitements médicamenteux (traitements de substitution pour certaines addictions aux substances, traitements spécifiques pour les troubles associés) sont proposés. Il existe des centres spécialisés dans la prise en charge des addictions, et chaque centre hospitalo-universitaire (CHU) propose des consultations en addictologie. Une prise en charge pluridisciplinaire est fortement recommandée. »

Isabelle Varescon

Professeure de psychopathologie à l’université Paris-V, responsable de l’équipe de recherche Psychopathologie des addictions et des émotions à l’Institut de psychologie. Auteure de Psychopathologie des conduites addictives. Alcoolisme et toxicomanie, Belin, 2005, elle a dirigé récemment Les Addictions comportementales. Aspects cliniques et psychopathologiques, Mardaga, 2009.
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Atelier « Journée Embellie »

Atelier à l’association Affects et Aliment en 2014

Objectifs : Mise en valeur et harmonie du visage avec Véronique Renaut, infirmière et conseillère en image certifiée de l’IDRIA et Noël Fouque photographe pour réaliser une ou plusieurs photo(s)  de votre visage qui vous mette en valeur et qui vous convienne pour un projet professionnel ou affectif.

En présence tout au long de la journée d’une psychologue Sylvie Benkemoun.

Atelier « Visage » avec Véronique Renaut

Objectifs Analyser son visage, en prendre conscience pour mieux l’accepter; Percevoir ses atouts; Se mettre en confiance pour mieux se présenter; S’affirmer tel que l’on est; Mettre en valeur son visage pour la réalisation d’une photo le valorisant.

Comment prendre soin de son visage ? Conseils utiles :

Soin de peau : corriger, atténuer, masquer les défauts et mettre en valeur ses atouts.

Mise en valeur : maquillage, coiffure pour les photos de l’après-midi.

Parallèlement à l’atelier maquillage et après :  Atelier photo avec Noël  Fouque avec la réalisation de plusieurs photos pour chacune dans une ambiance conviviale.

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« Lettre à mon corps » de Jacques Salomé  

Bonjour mon corps

C’est à toi que je veux dire aujourd’hui, combien je te remercie de m’avoir accompagné depuis si longtemps sur les multiples chemins de ma vie.
Je ne t’ai pas toujours accordé l’intérêt, l’affection, ou simplement le respect que tu mérites.
Souvent je t’ai même ignoré, maltraité, matraqué de regards indifférents
de silences pleins de doutes, de reproches violents.
Tu es le compagnon dont j’ai le plus abusé, que j’ai le plus trahi
Et aujourd’hui, je te découvre, un peu ému avec tes cicatrices secrètes, ta lassitude, tes émerveillements et tous tes possibles.
Je me surprends à t’aimer
avec des envies de te câliner, de te choyer, de te faire des cadeaux simples
de dessiner des fleurs sur ta peau, de t’offrir Mozart, de te donner les rires du soleil, de t’introduire aux rêves des étoiles.
Mon corps,
aujourd’hui je veux te dire que je te suis fidèle pas malgré moi, mais dans l’acceptation profonde de ton amour.
Oui, j’ai découvert que tu m’aimais
que tu prenais soin de moi, que tu étais vigilant et étonnamment présent dans tous les actes de ma vie.
Combien de violences as-tu affrontées pour me laisser naître, pour me laisser être, pour me laisser grandir avec toi?
Combien d’accidents as-tu traversé pour me sauver la vie?
Combien d’abandons as-tu accepté pour me laisser entrer dans le plaisir?
Bien sûr il m’arrive parfois de te partager et même de te laisser aimer par d’autres, par un que je connais et qui t’enlèverait bien si je le laissais faire.
Mon corps, maintenant que je t’ai rencontré, je ne te lâcherai plus.
Nous irons jusqu’au bout de notre vie commune
Et quoi qu’il arrive, nous vieillirons ensemble.
Jacques Salomé
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« Déjouer les troubles alimentaires » de Karin Bernfeld

Guérir?

« Guérir des troubles du comportement alimentaire, c’est aussi devenir sa propre mère attentive, se nourrir ni trop, ni trop peu, selon ses réels besoins intérieurs. »

« Après ce parcours, vous comprenez que manger est un langage, une façon de parler avec les autres. Pour sortir d’un trouble alimentaire destructeur, l’échange, le lien à l’autre est indispensable, salvateur. La maladie est un message, pour tous et pour soi-même, inconscient, involontaire, maladroit peut-être, mais l’effort de le déchiffrer en vaut la peine. Ce qui compte, c’est écouter et entendre la souffrance, celle de l’enfant qui souffre encore en nous et celle des autres. apprendre à écouter sa vérité et quitter les fausses croyances est nécessaire pour se délivrer de la maladie qui a « servi » à quelque chose mais qui a détruit.
Il faut aussi dire qu’une thérapie, c’est un espace à soi où l’on se fait des cadeaux, où l’on apprend à se vider autrement et à se remplir d’autre chose…
Chacun peut tenter de trouver ce qui lui fait un peu de bien. Pour certains c’est un bain, une douche tiède, se mettre sous la couette avec un livre, un bol de tisane chaude, écouter une belle musique, pour d’autres c’est une soirée avec un(e) ami(e) cher(e), ça peut-être une peluche, un doudou, ça peut être marcher, nager, faire du tennis, des arts martiaux…. A chacun de trouver ses pistes, ses bonheurs. Les pannes, les pauses dans la vie sont parfois nécessaires. A nous de ne pas les rendre abyssales par l’anorexie, la boulimie ou d’autres attitudes destructrices.
Les rechutes sont possibles, elles ne signifient en aucun cas que vous n’avez pas déjà progressé, ne vous découragez pas. La guérison n’est pas un mythe! ».
ouvrage de vulgarisation chez Librio du 08/2007 à 2€, synthétique et bien écrit par une jeune femme du monde de la littérature et qui est passé par là.
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Nourriture et art de la table en littérature

Si ce lien vous intéresse, vous pouvez trouver une bibliographie sur la synthèse de WebLettres :
http://www.weblettres.net/spip/spip.php?article542

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Pierre Weil  » Tous gros demain? – 40 ans de mensonges, 10 kg de surpoids », chez Plon

41v2uDGSi3L[1]

Chercheur agronome, il travaille sur les liens de production agricole et santé.
Il permet de dépasser la causalité simpliste  » on mange trop, on se dépense pas assez  » en interrogeant les modes de production notamment en ce qui concerne l’alimentation des animaux, faisant le lien entre la santé de ces derniers et la qualité dans nos assiettes… Son approche qualitative évite la diabolisation des aliments issus de la production animale en sollicitant des modes de production dans des conditions respectueuses de la nature, des animaux et de nous-même. Est également interrogé la rapport oméga 6-oméga 3 malmené dans notre alimentation d’aujourd’hui !
Un livre de vulgarisation, agréable à lire et riche d’informations et de propositions de solutions pour notre devenir.

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Exercice en pleine conscience des 7 sortes de faim du Dr CHOZEN BAYS

Cet exercice en pleine conscience articule par des analogies une finalité nutritionnelle et hédonique

Dans un premier temps : S’asseoir devant la nourriture choisie pour manger en pleine conscience une petite quantité de nourriture (comme si on le voyait pour la première fois).

Selon le Dr Chozen Bays, il est important d’avoir conscience de l’intensité de sa faim avant la prise alimentaire. En s’interrogeant sur quelle partie de son corps ? (ventre), en s’examinant pour identifier l’intensité de sa faim de 0 à 10? Et évaluant également sa soif de 0 à 10. Elle indique que seuls la nourriture et les boissons peuvent assurer la faim de l’estomac et la soif.

Pour être rassasié il est nécessaire d’explorer ses 5 sens, pour être satisfait dans l’instant.

Qui a faim en nous ?

La faim des yeux pour cet aliment ? sur une échelle de 0 (on n’en veut pas) à 10 (on en mangerait sur le champ). Noter la couleur, la texture.

La faim du nez ? le sentir plus ou moins comestible, humer plusieurs fois l’aliment, évaluer de 0 à 10.

La faim de la bouche pour cet aliment ? Dans quelle mesure la bouche a envie d’y goûter ? Dans la bouche mais sans le mordre, le croquer une fois, le mordre, l’explorer avec la langue. Que notez-vous ? Echelle de 0 (pas le manger sur le champ) à 10 Intensité de la faim pour cet aliment. Dans quelle mesure la bouche cherche à prolonger cette expérience. Prendre le risque, le mâcher lentement, en notant les changements de textures, sans l’avaler. Que fait la langue ? Perception des saveurs après l’assimilation, combien de temps ?

La faim de l’estomac ? Sentir l’intensité de la faim de l’estomac sur une échelle de 0 à 10 comment l’estomac réclame de cet aliment, salivation, sensation dans le corps quand cet aliment pénètre dans le corps.

La faim des cellules ? Demander à notre corps de quoi il a besoin ?Comment cet aliment est-il reçu par les cellules du corps ;  0 à 10 dans quelle mesure notre corps réclame-t-il de cet aliment ? Dis-moi de quoi tu as besoin ? Explorer les intuitions du corps, perception des informations du corps (ex quand on est malade, de quoi as-t-on besoin comme type de nourriture).

La faim de l’esprit par rapport à cet aliment ? je dis ou pas de manger de cet aliment. La faim mentale (ce que dit notre tête de cet aliment : « tu devrais manger ceci ou cela ») sur une échelle de 0 à 10 : dans quelle mesure l’esprit veut-il de cet aliment ?

La faim du cœur ? Le cœur a-t-il quelque chose à dire sur cet aliment ? Le cœur aimerait-il consommer de cet aliment ? Exploration faim du cœur liée aux émotions. Evaluer la faim du cœur de 0 (pas heureux si je mange ça) à 10 (si j’en mange je vais me sentir bien et détendu).

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