Samedi 18.03.2023
De 9h30-18h au 29 rue Manin 75019 à la Fondation Rothschild
Un devoir d’alerte pour cette pathologie négligée!
Ce samedi 18 mars, participez à notre journée organisée avec d’autres associations de personnes concernées (Diabète et méchant, Ose, Déesses sucrées) pour faire reconnaître et alerter sur cette urgence de santé publique :
Les personnes diabétiques de type 1 avec des difficultés avec la nourriture.
Déficit de connaissances : Trop souvent les troubles des conduites alimentaires avec un diabète de type 1, nommés Diaboulimie, sont mal identifiées, sous diagnostiqués.
Force est de reconnaître le manque de prises en charges pour les troubles alimentaires en diabétologie, malgré la gravité de cette intrication à court et moyen terme; et cela malgré l’existence d’une plus grande fréquence des troubles alimentaires en diabétologie – 2,5 fois plus importante qu’en population générale.
Les diabétiques de type 1 avec des TCA sont en effet non suffisamment pris en charge de manière pluridisciplinaire et coordonnée.
De ces constantes, il est d’intérêt de santé publique de mieux identifier cette population de diabétiques concernés. En effet, la concomitance de ces 2 maladies DT1 et TA a un impact santé redoutable sur la qualité de vie avec un potentiel de destructivité – par le choix de la priorité des préoccupations esthétiques sur la santé avec l’utilisation du sous-dosage en insuline pour perdre du poids.
L’âge d’apparition des complications chez une population jeune, est en effet plus précoce par rapport à une population de diabétiques type 1 du même âge sans TCA et les conduites suicidaires sont plus fréquentes.
Promouvoir une meilleure prise en charge :
Une approche la plus précoce possible et multidisciplinaire est nécessaire pour les personnes diabétiques de type 1 ayant des troubles alimentaires sévères, avec des interactions étroites entre les services de psychiatrie et de diabétologie.
Ces coordinations permettraient une aide salvatrice et une meilleure prise en charge des troubles alimentaires avec le diabète de type 1 où il faut tenir compte des modes de gestion de l’insuline et des glycémies, des apports nutritionnels conseillés, des difficultés affectives et des troubles de l’image corporelle, de l’hyperactivité…
Les troubles alimentaires plus mineurs en diabétologie sont aussi à intégrer dans les soins afin d’éviter un sous-dosage en insuline modéré mais chronique.
Les nouvelles technologies sont porteuses d’espoir thérapeutique par une meilleure l’adaptation des doses aux écarts alimentaires. Elles n’excluent pas le dialogue soignés-soignants sur le sens de ses actes car la compréhension du sens permet la motivation. En effet, les conduites de destruction questionnent la possibilité ou non de mise en œuvre de ses projets, de soin et de vie.
Pour réfléchir ensemble, venez nombreux, soignants et personnes concernés!
Pour vous y inscrire : https://www.helloasso.com/associations/affects-et-aliments/evenements/tca-et-dt1-un-duo-d-enfer



